Créations LITTÉRAIRes


L’élan
demain qui chante
L’auteure
Hélène MUCHEMBLED est née et vit en région lilloise. Ingénieur en développement culturel de formation, elle a prêté sa plume à la valorisation de nombreux projets politiques et artistiques mis en œuvre sur son territoire.
Son rapport à l’écriture se résume à cette phrase d’Annie Ernaux, Prix Nobel de Littérature : Si je ne les écris pas, les choses ne sont pas allées jusqu’à leur terme, elles ont été seulement vécues
L’Élan demain qui chante est le premier ouvrage qu’elle signe de sa main.
Le livre
L’Élan demain qui chante est à la fois l’histoire d’une rencontre, la leur, toute personnelle, dont la teneur fut terriblement belle autant que son issue violente et cruelle, et celle d’une non-rencontre, politique, elle : une histoire dédoublée, où l’amour abonde sur fond de mobilisation inféconde, un élan de bonheur sitôt brisé à peine retrouvé qui, à travers ce récit vibrant au rythme de sonorités choisies, reprend son souffle pour raccorder les vérités d’hier au présent et trouver un sens à demain.

Elles et ils en parlent
« L’écriture d’Hélène MUCHEMBLED est un art de dissuasion massif contre le fatalisme. »
« À lire absolument !! Une plume extraordinaire ! »
« Le langage est source de malentendus » écrivait Antoine de Saint-Exupéry : avec vous, et ce style si particulièrement singulier, le langage prend une coloration à nulle autre pareille.
Vous honorez « Montdoyen » et y suis très sensible. »
« Les extraits que j’ai lus m’ont émerveillée… »
« Un écrit bouleversant qui nous emporte dans une histoire d’amour (mais pas que) passionnée et passionnante. Cette écrivaine a un véritable style de haute qualité dont les mots sont des matériaux précis et précieux qui ressuscitent les liens de deux grands amoureux de la vie. »
« Ce livre est un hommage, un hommage à un homme d’abord – ainsi qu’invite à le penser l’étymologie –, mais un hommage aussi à un amour ; un homme trop tôt parti, un amour par-là même meurtri, et par-là même une immense souffrance.
Il fallait un hommage à la mesure de cet homme et de cet amour et un témoignage à la mesure de cette souffrance. Et c’est un texte très singulier que l’on découvre au fil des pages ; un texte à nul autre pareil ; un texte rare qui en tire de ce fait même sa grande valeur.
Des phrases qui se déploient en des volutes puissantes et raffinées, travaillées telles des enluminures, ciselées comme de minutieuses ferronneries, où foisonnent les paronomases les plus inattendues, qui s’embellissent d’assonances et d’allitérations joliment échafaudées, qui s’enrichissent de cette élégance agréablement surannée des compléments antéposés, osant aussi jouer sur les mots – « le gratin, tu en avais soupé » –, pour parfois jouer sur les maux : « Seule une gerbe me la donne. »
De cette prose aux allures versifiées, on est tout autant conquis par la force constamment renouvelée, page après page, que par l’extrême soin apporté par son autrice à choisir la tournure optimale, à opter pour le mot le meilleur.
Bref, un « vrai » style qui d’abord surprend, séduit ensuite par ses trouvailles, laisse admiratif par la maîtrise consommée de son autrice, envoûte en définitive par sa musique finement élaborée.
On pense alors au lien qui attacherait – comme on dit – la forme et le fond. de quel amour parle le livre ? Quel amour est-il révélé par cet écrit si particulier ? À texte puissant et subtil, amour puissant et subtil. Amour également avec sa complexité et ses sinuosités ; ainsi du texte. On prétend, dans le bouddhisme tantrique, que la création d’un mandala est engendrée par un état de conscience supérieur et que la contemplation de ce même mandala permet d’atteindre un identique état de conscience supérieur. Pareillement, l’amour a ici suscité un livre, matrice de sa propre perpétuation ; un livre né de l’amour et, pour son autrice, beaucoup plus qu’un support de réminiscence, le chemin d’un amour, sublimé, lavé de ses souffrances et, pourquoi pas, éternel.»
« On ne peut qu’être séduit et touché par cet ouvrage, véritable cri du coeur et du corps, couché de manière poétique et subtile. Une plume d’une grand qualité. »